Ta naissance

Encore une page du jeu de la rentrée sur l'IS. Cette fois, c'était un sketch à suivre:

L'article de journal m'a inspiré à écrire le récit de la naissance assez particulière d'Ælfeirinn. Voici ma page:

Le journaling dit: Lundi 12 mai 2008 - Depuis 2 semaines déjà, je ressens des petites contractions régulièrement. Ce dimanche, jour de la fête des mères, vers 18h, une nouvelle contraction s'annonce, plus intense cette fois. Là, je me dis que ça y est, c'est en route. Le temps de finir de souper et de mettre Drenig et Keridwen au lit, cela se confirme. Je tente quand même d'aller me reposer un peu, mais pas moyen de dormir. Je me relève donc et vais m'installer dans le salon. Vers 2h, je vais réveiller ton papa pour qu'il vienne m'aider . les contractions se font plus intenses, mais sont toujours supportables et irrégulières.
Nous téléphonons à notre sage-femme qui arrive vers 3h30. Elle m'examine, tu n'es pas encore prête à sortir, mais c'est bel et bien le travail qui a commencé. Les contractions sont de plus en plus intenses, toutes les 2 minutes maintenant, mais tu ne descends pas...

Vers 8h, je commence à être au bout de mes forces, tu ne descends toujours pas, les contractions continuent, mais semblent rien changer, le travail stagne. La sage-femme rompt la poche des eaux... le liquide est vert. Il faut aller à l'hôpital car tu pourrais être en danger. On s'installe tant bien que mal dans la vieille voiture de papa. Drenig à côté de moi sur la banquette arrière, Keridwen sur le siège passager et la sage-femme nous suit dans sa voiture. A mi-chemin, tu décides que ça a assez duré et tu veux sortir. Je ressens le besoin de pousser, Papa s'arrête le long de la route, mais la sage-femme lui dit d'aller à l'hôpital au plus vite. Il grille les feux rouges, claxonne, je crie, j'essaye de te retenir, mais tu veux naître... Voilà ta tête qui sors et juste avant d'arriver aux urgences, tu viens au monde. Il est 8h50, le lundi 12 mai 2008 et tu es parfaite.

Quelques zooms:

Une page très émouvante à faire, mais que j'adore !